Zakaat

Dans le cadre de la gestion de son patrimoine, un musulman soucieux d’observer ses obligations, se doit de connaître les principes et règles qui régissent la Zakaat Al Maal (3ème pilier de l’Islam), mais aussi ceux de la Zakaat Al Fitr (Zakaat de la fin du Ramadan).

Il y a deux types de Zakât, à savoir : la Zakât Al Maal et la Zakât Al Fitr.

1. LA ZAKÂT AL MAAL
La Zakât Al Maal, qui constitue l’un des cinq (5) piliers de l’Islam, est l’aumône obligatoire à verser chaque année lunaire.

Elle est une obligation pour tout musulman pubère et sain d’esprit qui a atteint le seuil minimum de richesse (appelé Nissab). La Zakât Al Maal requiert de donner un montant représentant 2,5% de la valeur de ses biens aux pauvres et nécessiteux.

Pour ce qui est de l’argent qui n’a pas été conservé pendant une année lunaire, c’est-à-dire qui a été dépensé au cours de cette période, il n’y a pas de zakât à payer.

La Zakât Al Maal est versée le 10 du mois lunaire de Muharram (1er mois lunaire).

2. LA ZAKÂT AL FITR
Il s’agit de l’aumône de la rupture du jeûne. Elle doit être versée à la fin du mois de Ramadan et avant la prière de l’Aïd-El-Fitr. Elle sert de purification pour ceux qui ont jeûné, en expiant les manquements mineurs commis durant ce mois béni.

La Zakât Al Fitr est donnée sous forme de nourriture. La quantité requise est d’un « Saa’ » de la nourriture de base du pays (exemple : le riz, pour le Sénégal). Le « Saa’ », qui équivaut à quatre fois la contenance des deux mains jointes, est estimé à environ 2 kg.

Cette Zakât incombe à tout musulman pubère qui en a les moyens.
En général, c’est le père de famille, responsable du foyer, qui verse la Zakât Al Fitr, pour lui-même et pour les personnes à sa charge : parents, enfants, épouse(s), etc.

L’aumône de la rupture du jeûne est destinée aux plus démunis et a pour but de leur permettre de participer pleinement à la fête de l’Aïd.

Elle fait écho à un hadith : « Évitez-leur la mendicité en ce jour ».

Les bénéficiaires de la Zakât Al Fitr sont notamment :

  1. Les pauvres ;
  2. Les indigents (personnes dont on ne soupçonne pas la pauvreté et qui ne demandent pas l’aumône).

Contactez-nous